Dans plusieurs régions, des agences régionales ont pour mission de soutenir les acteurs culturels et artistiques et aider à la mise en œuvre des politiques culturelles. Si leurs missions sont variables d’un territoire à l’autre, certaines se rejoignent sur des thématiques de travail, comme l’accompagnement.
Quatre agences régionales ont ainsi co-signé avec Opale / CRDLA Culture une convention sur la période 2019-2020 :
L’Arcade pour la région PACA
Auvergne-Rhône-Alpes Spectacle Vivant pour la région Auvergne-Rhône-Alpes
L’A pour la région Nouvelle Aquitaine
Artis Le Lab, pour la région Bourgogne Franche Comté
Cette convention porte sur différents aspects et peut se décliner dans de multiples partenariats locaux entre les DLA et l’agence, ou des projets spécifiques avec Opale. Elle donne ainsi un cadre pour :
Les interventions d’Opale dans le cadre de temps publics organisés par les agences
La mise en lien et l’articulation des DLA avec les dispositifs des agences régionales
La valorisation mutuelle, le partage et la diffusion des dispositifs d’accompagnement et des ressources
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- Convention quatre agences régionales et Opale / CRDLA Culture
Cette convention vient formaliser de nombreux partenariats passés, que ce soit entre Opale et les agences, ou entre le DLA et les agences :
Participations à des temps forts (Forum entreprendre dans la culture en régions, par exemple).
Mobilisation dans le cadre de comités d’appui sectoriel pour le DLA, comme par exemple avec le DLA 33 ou en région Paca.
Collaboration autour de la mise en œuvre d’accompagnement collectif, par exemple en ex-Poitou Charente avec l’accompagnement collectif d’une douzaine de compagnies de spectacle vivant sur la problématique de leur diffusion.
Articulation entre dispositif DLA et dispositif d’accompagnement, autour d’une structure du territoire, comme c’est le cas entre le DLA 71 et le Lab, projet Artis.
2016 - Témoignages en Poitou-Charentes :
Témoignage de Catherine Muller, chargée de mission création/diffusion à l’A, Agence régionale du spectacle vivant en Poitou-Charentes
« L’Agence a souhaité se rapprocher d’IPCA, la structure porteuse du DLA en Poitou-Charentes - sur les 4 départements - afin d’améliorer la cohérence de son offre de service d’accompagnement. Au regard des résultats très satisfaisants auprès de plusieurs compagnies, nous avons pris conscience de l’utilité du DLA, nous avons réalisé qu’il constituait un outil formidable pour apporter des compétences complémentaires aux nôtres : jusqu’à présent, le programme des actions menées par l’Agence était constitué principalement de temps d’informations et d’entretiens individuels qui parfois « survolaient » les besoins ; le DLA offre les moyens d’approfondir les questions de structuration des entreprises associatives, les questions d’emploi. De son côté, l’IPCA a rapidement reconnu notre expertise sur le champ du spectacle vivant.
L’A et l’IPCA se sont rapprochés et la collaboration entre les deux structures se concrétise aux différents niveaux d’un accompagnement :
• L’A peut orienter certaines compagnies vers le DLA (rôle de prescripteur). L’A est invitée au comité d’appui pour éclairer des cas individuels par sa connaissance globale des enjeux pour les compagnies, par sa capacité à évaluer des potentiels de développement artistique.
• L’A est parfois conviée aux différentes étapes de travail (réunion avec des partenaires...) et peut être amenée à porter une parole publique, voire à jouer un rôle de médiation.
• L’A peut intervenir dans le suivi des structures ayant bénéficié d’un accompagnement DLA, de par sa proximité avec le terrain.
• L’A a également participé à la mise en place d’accompagnements collectifs : identification de thématiques récurrentes (la question de l’ancrage territorial par exemple), repérage de compagnies... »
Témoignage d’Aurélien Allemandou, chargé de mission DLA à l’IPCA
« Le partenariat avec l’Agence permet de mettre en place des actions plus qualitatives auprès des associations culturelles et s’appuie notamment sur une circulation d’informations très soutenue entre nos deux structures. Cela nous permet de ne plus travailler au coup par coup et dans l’urgence, mais de penser ensemble des formes plus en amont et des espaces plus collectifs. La formalisation de la convention nous a ainsi permis de clarifier le positionnement de chacun et de ne pas nous marcher sur les pieds. »
