Conduire l’analyse du modèle socio-économique d’une structure artistique et culturelle dans le cadre d’un diagnostic DLA nécessite de considérer de manière croisée trois aspects : les richesses humaines, les alliances territoriales et/ou de filière et les ressources financières. Pour les chargé.es de mission DLA, cette compétence s’acquiert avec le temps et l’expérience, car elle nécessite, à la fois, de créer de la confiance avec le collectif associatif rencontré, de connaître les dynamiques territoriales sectorielles et ses principaux acteurs pour analyser les réponses du groupe et enfin, de lire des données financières tout en interrogeant le système de gestion.
Le "KIT DE SURVIE MSE" des associations artistiques et culturelles a ainsi été conçu, avec les contributions des chargé.es de mission DLA expérimenté.es, afin de proposer essentiellement des questions à poser et des exemples de réponses possibles pour donner des repères, comprendre les principaux mécanismes du fonctionnement des structures associatives de la culture et trouver des ressources complémentaires pour une analyse transversale. Tout comme il n’y a pas de modèle socio-économique unique, il n’y a pas qu’une seule manière de réaliser un diagnostic, ni une seule façon d’être chargé.e de mission DLA.
Dans ce document, Opale/CRDLA Culture et France Active/CRDLA Financement ont fait le choix d’une approche par fonctions : la création, la diffusion, et l’éducation. Ces activités couvrent 75% des structures culturelles accompagnées par le réseau DLA. Concernant les fonctions de conservation, d’accompagnement ou encore de production, il est possible de se reporter aux autres ressources qui figurent à la fin des fiches.
Les questions posées dans ces fiches permettent une appréhension large de la notion de modèles socio-économiques (MSE) ; c’est à dire une approche qui va au-delà des données budgétaires et financières et qui intègre la logique de parties-prenantes et d’écosystème territorial. Leur objectif est d’attirer l’attention des chargé.es de mission DLA sur les spécificités de ces trois fonctions. Elles ne se substituent pas aux questions plus générales et transversales liées à la méthodologie de diagnostic partagé.
Les questions, comme les réponses proposées ici, constituent des propositions. Elles ne constituent nullement un modèle figé. Il n’y a ni bonne, ni mauvaise réponse à ces questions.
Encore merci aux 31 anciens et anciennes qui nous ont aidé à réaliser ce travail.
